Les résultats de l’implication des communautés dans la mise en œuvre du PAF à travers l’OIE sont plutôt positifs. D’ailleurs les communautés de Mapoubi et Ndokok ont relevé lors de mission d’évaluation du rôle des communautés dans la mise en œuvre du plan d’action FLEGT (PAF) à travers l’Observation Indépendante Externe (OIE), que les séances de renforcement de leur capacités sur l’OIE, leur a permis aujourd’hui de mieux comprendre leur rôle dans la gestion des forêts dont elles sont riveraines.
Le Chef du village de Ndokok, a indiqué que grâce à l’OIE, les communautés sont aujourd’hui à mesure de reconnaitre des cas d’exploitation illégale et même de dénoncer. « Avant quand l’exploitant arrivait dans notre village, il offrait du vin au chef et découpait nos arbres. Mais, aujourd’hui nous maitrisons toutes les procédures, tous les textes et les exigences qu’il faut pour exploiter dans la légalité. Les communautés maitrisent même les zones de coupes mieux les limites de l’exploitation », explique SM Désiré NKOMA BELL.
Le Vice-Président du Comité de développement de Mapoubi (CODEMA), Luc NDEBE, souligne qu’avec l’OIE, la communauté de Mapoubi, a pu améliorer leur système surveillance de la forêt, comme il le faisait par le passé. « Aujourd’hui, avec le processus d’OIE que FODER nous a inculqué, nous avons désormais la possibilité de mieux toucher l’administration sur les cas d’exploitation illégale. Bien avant, nos observations se limitaient au village et on ne savait pas à qui se plaindre », a expliqué Luc NDEBE. Les deux communautés, dans le cadre de l’OIE, ont bénéficié chacun de plusieurs séances de formation sur la question d’Observation Indépendante Externe et sur le SSTR.