Pour les FC, le plan d’action FLEGT, dans la cadre de la transparence, leur a permis entre autre d’avoir accès à des informations exactes sur la localisation et la propriété des concessions forestières et sur l’état des forêts, ainsi que par la transmission d’informations sur les lois et règlements dans des langues compréhensibles.

Ces informations ont été mises à la disposition des FC, par le biais des ONG, comme FODER et les ateliers de sensibilisation.

Bien plus, les FC se réjouissent du fait qu’à travers le PAF, un « net » changement a été opéré dans le cadre de la transparence dans l’exploitation du bois et produits dérivés. En effet, à en croire ces derniers, les cas d’exploitation illégale de bois sont dénoncés et les parcelles annuelles de coupe sont de plus en plus respectées. Les inventaires sont faits de manière systématique sur le terrain et non plus dans les Bureaux.

La transparence est également observée au niveau financier. La sensibilisation permanente des Organisations de la société civile, ont permis à plus d’un d’ouvrir de comptes bancaires. Plusieurs ont bénéficié des formations sur la gestion financière, la tenue du livre caisse.

Dans le cadre du Système de vérification de la légalité, les FC ont déploré le retard accusé par le Ministère des Forêts et de la Faune, dans la mise en place du système SIGIF. Toutefois, ils ont relevé qu’à travers le PAF, l’exigence des lettres de voiture lors de l’évacuation du bois, contribue à vérifier la légalité du bois. « Avant le transport pouvait se faire avec ou sans lettre de voiture ce qui encourageait la corruption. Aujourd’hui, ce document est utilisé de manière systématique et on ne peut plus traverser un poste de voiture sans lettre de voiture », ont expliqué les responsables des FC.

Dans le cadre des reformes politiques, L’Etat a créé le Comité National du suivi (CNS) de la mise en œuvre de l’APV et les OSC ont fait un plaidoyer sur la composition du CNS. Ce processus a été réalisé, grâce au plaidoyer des OSC. Et dans l’accord, il y’a l’obligation de créer un Comité multi-acteur d’échange sur la mise en œuvre de l’APV FLEGT (CNS). Le plaidoyer des OSC a également permis que les FC, prennent part au processus de la réforme forestière engagée par le Cameroun.

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